Notes sur la famille

Après s'être mariés à Sainte-Perpétue, Ernest et Alexina ont eu une première fille, Marie, à Sainte-Perpétue.
Puis, ils sont déménagés pour une année ou deux à Sherbrooke où Pauline est née.
Par la suite, ils sont revenus à Sainte-Perpétue où naquirent le reste des enfants, sauf la dernière, Louise, qui naquit à Saint-Cyrille-de-Lessard.

Ils sont donc déménagé de Sainte-Perpétue à Saint-Cyrille en 1936, peu après la naissance de Rodrigue (Lionel m'a confirmé qu'il avait 3 ans lors de ce déménagement). D'après les renseignements obtenus jusqu'ici, il semblerait qu'Ernest était journalier (Un journalier est un ouvrier agricole [pauvre], louant sa force de travail à la journée. Il est susceptible de cultiver en une journée un « journal » de terre, unité de surface variable selon les régions et le relief, mais d’environ un demi-hectare.) et avait une ferme à Sainte-Perpétue avec 2 ou 3 vaches. Il s'est fracturé une hanche en bûchant du bois. Il en est resté avec une claudication majeure qui l'a empêché de poursuivre son travail de journalier. Il n'a pu gagner l'argent suffisant pour assumer les paiements de sa ferme. C'est alors qu'il a acheté un emplacement (terrain avec maison pour y aménager une ferme) de sa cousine, à Saint-Cyrille sur la route Lamarre (aussi appelée la côte à Massé), près du Lac Vaseux. Ça n'a pas fonctionné et après l'avoir vendu à un monsieur Massé, il s'est acheté une maison sur le Chemin Lessard Ouest où il a vécu ensuite plusieurs années.

Suite à son accident, il recevait une pension du Secours Direct d'environ 35$ par mois, ce qui n'était pas beaucoup pour vivre. À force de volonté et d'effort, il a réussit à survivre. Il a toujours possédé son cheval. À cet endroit, Ernest possédait donc 1 cheval, 1 vache, 2 ou 3 moutons et chaque année, il élevait un cochon. En plus, il cultivait son champ de patates. Son jardin comportait des pommiers et des pruniers, ainsi que des cerisiers à grappe.

Quand Pauline a eu sa fille Mariette, elle l'a amenée chez Ernest et Alexina qui se sont occupés de son éducation et de son logement. En reconnaissance, Pauline venait de Québec aux deux semaines en emportant des cigarettes pour Ernest et des vêtements pour Alexina. De plus, elle laissait 100$ aux deux semaines comme pension pour Mariette.

Ernest et Alexina fréquentaient peu la parenté, sauf Ti-Toune (Prosper), le frère d'Alexina et Alma à Sainte-Perpétue.

Marie Prévost, soeur d'Ernest, demeurait aux États-Unis. Lors d'une de ses visites, elle avait volé des bons de nourriture à Ernest. IL s'en est aperçu et l'a mise à la porte définitivement.